Certaines personnes pensent que la traduction juridique est faite par des robots polyglottes qui frappent des textes dans une autre langue et qui font en quelques sortes le travail de traducteur juridique, ce qui est faux. Ce métier est fait par des vrais traducteurs juridique, mais comment devenir un ?
Les formations générales requises pour faire une traduction juridique
Il est nécessaire de savoir tout d’abord qu’il n’y a pas de diplôme spécifique requis pour devenir traducteur juridique. Cependant, il est nécessaire que le professionnel doit suivre au minimum un cursus de bacc+ 3 afin d’obtenir une Licence en langue, littérature et civilisation étrangère. Il est également possible de faire ce métier en ayant décroché une Licence en langues étrangères appliquées. En suivant un cursus de Master Pro en lettres, ou LEA ou science du langage, le futur traducteur-interprète ne peut qu’accroître ses qualifications pour ce métier. Etudier dans une école de traduction ou dans certains établissements spécialisées comme ESIT, ISIT, INALCO, ITIRI est également une option pour décrocher un diplôme correspondant à ce métier. Ensuite, il faut devenir un traducteur assermenté. Cependant, ce titre n’est attribué que par la nomination de la Cour d’Appel après avoir fait une scrupuleuse vérification des dossiers de candidatures déposées.
Mais qui est la personne qui fait des traductions juridique ?
La seule personne qui est en charge de faire des traductions juridique est nommée traducteur assermenté. Cette personne doit être un véritable expert en communication. De plus, il doit se spécialisé en droit et doit toujours s’assurer de prendre en compte la dimension juridique des textes qu’il traduit. Le traducteur assermenté a un rôle essentiel dans un pays où se côtoient deux langues officielles. En plus, avec la mondialisation, le droit peut traverser les frontières ce qui donnera plus de travail pour les traducteurs assermentés.
Les missions d’un traducteur juridique
Un traducteur juridique ou un traducteur assermenté a comme mission de traduire dans une autre langue des textes qui ont rapport au droit tels les contrats, les lois, les jugements, etc. En outre, avec ses connaissances linguistiques, dans le métier de traduction juridique, le professionnel, avec ses connaissances linguistiques, est impliqué dans la rédaction, la révision et la correction de textes. Il doit alors avoir des qualités spéciales comme une bonne compréhension de texte, une excellente capacité d’analyse, le souci des détails, l’utilisation des outils linguistiques spécialisées et ayant une vaste culture générale.